Aujourd'hui, la plupart des disques durs adoptent une connectique de type SATA (ou Serial ATA), qui facilite grandement la vie des rédacteurs de guides comme celui-ci puisqu'elle supprime la délicate question des positions « maître » et « esclave ». Pour connecter correctement un disque SATA, vous aurez besoin d'un des connecteurs électriques Serial ATA de l'alimentation, ainsi que d'un câble SATA, généralement fourni avec votre carte mère. Celui-ci prend la forme d'un câble fin et plat, long d'une vingtaine de centimètres et muni, à chaque extrémité, d'un petit connecteur noir. L'un de ses connecteurs prend place sur le disque dur, aux côtés du connecteur électrique, tandis que l'autre va se brancher sur la carte mère, dans l'un des ports SATA disponibles. Une fois ces deux opérations effectuées, votre disque est prêt à être utilisé (résumé dans la première partie de la vidéo ci-dessous). Il suffit de la répéter pour chacun des disques SATA que vous souhaitez monter dans votre ordinateur.
À droite la connectique alimentation Serial-ATA, à gauche le connecteur Serial-ATA qui va...
... jusqu'à la carte mère
Pour ceux qui souhaitent réutiliser un précédent disque dur, ou qui ne disposent pas de ports SATA, il existe la connectique IDE, que l'on retrouve également sur la plupart des lecteurs et graveurs de CD ou de DVD. Si les disques durs SATA coûtent aujourd'hui le même prix que leurs équivalents en IDE, les lecteurs optiques SATA sont encore facturés vingt, voire trente ou quarante euros de plus que leurs homologues IDE, et peinent à se démocratiser.
Plus ancienne, la connectique IDE est moins souple que son successeur, le SATA. Elle permet en revanche de brancher deux appareils sur un même port de la carte mère. Les Cartes mères récentes arborent de nombreux ports SATA et se limitent désormais bien souvent à un unique port IDE, qui pourra donc être utilisé pour relier deux appareils, disques durs ou lecteurs optiques (voir deuxième partie de la vidéo ci-dessous). Une nappe plate, dite nappe IDE, composée de 80 fils collés les uns aux autres reliera les périphériques à la carte mère. Cette nappe embarque trois connecteurs au format IDE, un à chaque extrémité, et le dernier entre les deux à une dizaine de centimètres de l'un des bords. Le côté où se trouve le connecteur isolé ira rejoindre la carte mère, tandis que l'un des deux autres, ou les deux autres, équiperont les disques durs et autres lecteurs.
Pour brancher deux appareils sur un même contrôleur, il est nécessaire de définir manuellement lequel des deux prendra le pas sur l'autre en cas de requêtes simultanées. Celui qui a la priorité est considéré comme le maître (master), tandis que le second est qualifié d'esclave (slave). Le disque dur qui héberge le système devra impérativement être reconnu comme maître, alors qu'un lecteur optique peut se contenter de la position d'esclave.
Pour configurer la position de ces périphériques, il est nécessaire de manipuler les cavaliers présents à l'arrière de chacun d'entre eux. Ces cavaliers (jumpers) chevauchent deux broches dans un emplacement réservé. Chacun des emplacements correspond à une position, souvent commentée directement sur le disque dur. Ces indications peuvent prendre place sur la face imprimée du disque dur, aux côtés des informations relatives aux précautions d'usage, ou sur le bord noir qui surmonte la zone de connectique, parfois sous la forme d'une simple lettre, M pour master et S pour slave. Un troisième choix correspond parfois à l'appellation « cable select », ou CS. Dans ce cas, c'est la position sur la nappe IDE qui détermine la priorité des périphériques. L'appareil branché en bout de nappe sera alors reconnu comme le maître et celui qui occupe la position intermédiaire comme l'esclave.
Précisons qu'un contrôleur IDE bride les transferts aux capacités du plus faible des composants qu'il alimente (norme UDMA). Les lecteurs optiques sont généralement plus lents que les disques durs, il n'est donc pas recommandé de brancher ces deux types d'appareils sur la même nappe, sous peine de voir les transferts du disque dur réduits aux possibilités du lecteur optique. Enfin, il est nécessaire de relier le périphérique à l'une des prises Molex (photo ci-contre) de l'alimentation.
Disquette et lecteur de cartes
Le lecteur de disquettes prend place dans l'un des emplacements 3,5 pouces présents à l'avant du boîtier. S'insérant de la même façon qu'un lecteur optique, il est relié à l'alimentation via un connecteur femelle spécifique aisément reconnaissable, plus petit qu'une prise Molex et appelé mini-Molex. Enfin, il est relié à la carte mère au moyen d'une nappe dédiée, qui se branche de la même façon qu'une nappe IDE. Des détrompeurs sont censés éviter, sur l'alimentation comme sur la liaison avec la carte mère, les éventuelles erreurs de branchement (voir troisième partie de la vidéo ci-dessous).Un Lecteur de cartes mémoires peut également se révéler utile, pour ceux d'entre vous qui usent et abusent de la photographie numérique. Ce lecteur, qui peut être couplé au lecteur de disquettes, prend également place dans l'une des baies 3,5 pouces des boîtiers actuels. Lui aussi se fixe comme un lecteur optique, à la main ou à l'aide de vis selon la configuration de votre boîtier.
connectique, il est apparenté à un lecteur USB et se relie donc directement à l'un des ports USB de la carte mère. Pour ce faire, référez-vous à la section connectique de la carte mère, où nous expliquons comment relier les éventuels ports USB présents à l'avant du boîtier à la carte mère. La procédure est identique et les cartes mères récentes présentent généralement au moins deux connecteurs USB internes.
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